Concours d'art : Claude Marlier et Johnny Scoutère
Plus qu'une quinzaine de jours avant la tombée de la deadline de la mort. Il n'est plus temps de niaiser, nom d'un putois.
Alors voilà, mandée par les artistes, je me permets de soumettre à une première appréciation deux tableaux.
Tout d'abord, Les deux Martines à la plage, une fort jolie scène de Claude Marlier de Castarman. Le tableau nous est aimablement prêté par la Galerie Prèdelagard Centrale, à 1000 Bruxelles.
Avec ce tableau, j’ai
voulu ne déranger personne. Il n’y a que les vagues qui font des vagues. L’idée
est de garder la tempérance, celle de l’eau, ces des jupes, celle des mouettes
qui rient mais pas trop fort, celle des Martines qui ne s’esclaffent pas et qui
acceptent sans crier que l’écume leur lèche doucement l’ourlet. La tempérance
est aussi dans le salon, car c’est là qu’est la place du tableau, dans un
chalet, loin de la mer, au dessus d’une cheminée où le feu crépite sans
flamber. Par la fenêtre on regarde la neige et l’on y croit voir l’écume.
Ensuite, un tableau de Johnny Scoutère, prêt tout aussi aimable de la Galerie Just A Côtédlôtre, également sise à 1000 Bruxelles. Cette oeuvre innommable a quand même été nommée par l'artiste Elle n'avait pas sa ceinture.
Elle n'avait pas sa ceinture
Je lui avais pourtant bien dit
Que quand on tient à la vie
En voiture, en taxi
La ceinture
C’est comme une couverture
Quand on n’en met pas
On est tout nu, on attrape froid
Je le lui avais pourtant bien dit
Quand on tient à la vie
On boucle sa ceinture
C’est plus sûr